Mission évangélisatrice
« Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jn 13, 34-35)
L’Esprit Saint a suscité dans le Chemin Néocatéchuménal diverses modalités d’évangélisation, de mission apostolique et de consécration, qui ont été confirmées et encouragées par les différents Papes de l’Eglise.
Charismes
Paroisse – Communauté de communautés
Grâce à l’annonce de l’Evangile, des communautés naissent dans la paroisse, des frères qui vivent l’initiation chrétienne. Progressivement commencent à apparaître les signes de la foi, l’amour à l’ennemi. Ce « miracle moral » appelle aussi les lointains à rencontrer Jésus-Christ. Et la communauté chrétienne apporte l’Amour de Dieu à tous les hommes.
« Ce projet, qui pour vous, est une manière consciente et authentique de vivre la vocation chrétienne, se traduit aussi dans un témoignage efficace pour les autres. Ceci vous pousse à redécouvrir et à récupérer des valeurs chrétiennes vraies, authentiques, qui, autrement, pourraient rester comme cachées et endormies comme diluées dans la vie quotidienne. Non! vous mettez en évidence ces valeurs, vous les faites ressortir, vous leur donnez une splendeur morale vraiment exemplaire car c’est avec cet esprit chrétien que vous vivez cette communauté Néocatéchuménale.»
« Quelle joie et quelle espérance vous nous donnez par votre présence et par votre activité! Nous savons que dans vos communautés, vous vous employez ensemble à comprendre et à développer les richesses de votre baptême et les conséquences de votre appartenance au Christ…
Vivre et promouvoir ce réveil, c’est ce que vous appelez une sorte de vie « d’après-baptême » qui pourra produire de nouveau, dans les communautés chrétiennes actuelles, des effets de maturité et d’approfondissement que, dans l’église primitive, on voyait réalisés dans la période « préparatoire » au baptême.
Vous, vous déplacez cette formation après le baptême : ou avant ou après, dirais-je, c’est secondaire. Le fait est que vous visez à l’authenticité, à la plénitude, à la cohérence, à la sincérité de la vie chrétienne. »
Saint Paul VI, 8 Mai 1974
« La coutume et la norme de l’Eglise ont introduit la sainte habitude de conférer le baptême aux nouveaux nés. Le rite baptismal aujourd’hui concentre liturgiquement (parce que la liturgie garde encore les traces de cette initiation préparatoire) la préparation qui, dans les Premiers Temps, quand la société était profondément païenne, précédait le baptême, préparation qu’on appelait catéchuménat. Dans le milieu social d’aujourd’hui, cette pratique a besoin d’être intégrée à une formation, à une initiation postérieure, configurée au style de vie propre du chrétien : ceci doit faire suite au baptême. Elle fournit une assistance religieuse, elle offre un entraînement pratique à la fidélité chrétienne, et elle réalise une insertion effective dans la communauté des croyants, qui est l’Église…
Voilà ce qui explique la renaissance du mot, « Catéchuménat », qui certainement n’entend pas annuler ni diminuer l’importance de la discipline baptismale en vigueur, mais qui au moyen d’une évangélisation progressive et intensive, rappelle et renouvelle, d’une certaine manière, le catéchuménat d’autrefois. Celui qui a été baptisé a besoin de comprendre, de repenser, d’apprécier, de soutenir l’inestimable richesse du sacrement reçu. »
Saint Paul VI, 12 Janvier 1977
Catéchistes – Itinérants
Un des charismes et fruits les plus importants du Chemin est celui des catéchistes itinérants. Grâces à eux le Chemin s’est étendu sur les cinq continents. « …L’Équipe Responsable internationale du Chemin constitue des équipes de catéchistes itinérants – composées habituellement d’un presbytre, d’un couple et d’un célibataire, ou bien encore d’un presbytre, d’un homme célibataire et d’une femme célibataire – pour être envoyés dans des diocèses lointains afin d’inaugurer et guider la mise en œuvre du Chemin Néocatéchuménal. » (Statut, art. 31,2)
Les itinérants répondent ainsi aux demandes des diocèses lointains : l’équipe internationale fait un appel aux frères du Chemin de se rendre disponibles pour être envoyés n’importe où dans le monde, et ceux qui se sentent appelés par Dieu se proposent librement.
Les itinérants reçoivent cette mission lors de « convivences » (ou « journées de retraite »), et là, l’Équipe Responsable du Chemin, ou une autre désignée par elle, vérifie la disponibilité et coordonne l’activité des itinérants, dans une dynamique de « systole et diastole », selon l’exemple du Seigneur qui envoyait ses apôtres en mission, puis les réunissait, dans un lieu à l’écart, pour écouter les prodiges que l’Esprit Saint opérait à travers eux (Statuts, art. 31,3).
« Le catéchiste itinérant reste uni à sa propre paroisse et à sa communauté dans laquelle il revient régulièrement afin de participer au cheminement de sa propre communauté. En outre, le catéchiste itinérant accepte de vivre sa mission spécifique dans la précarité – conformément à la pratique plus que trentenaire du Chemin Néocatéchuménal -, restant libre de l’interrompre à tout moment, en informant l’Évêque ad quem et l’Équipe Responsable du Chemin. » (Statuts, art. 31,4)
Charismes missionnaires et vie consacrée
Dans les diverses modalités d’évangélisation que le Chemin met en œuvre, il est indispensable qu’il y ait la présence d’hommes et de femmes célibataires qui ont une vocation missionnaire, pour former les équipes itinérantes, pour ouvrir, soutenir et accompagner les missio ad gentes, et de beaucoup de jeunes pour entrer dans les séminaires Redemptoris Mater. Pour ce motif, au cours des convivences internationales sont envoyés des hommes et des femmes qui, faisant partie de cet itinéraire de foi, sentent l’appel de Dieu à donner leur vie pour la Nouvelle Évangélisation.
En outre, depuis les débuts du Chemin Néocatéchuménal, des centaines de filles qui commençaient cette initiation chrétienne, ont senti la vocation à la vie consacrée et sont entrées dans différents monastères partout dans le monde.
Séminaires diocésains missionnaires Redemptoris Mater
Le 26 août 1986, Jean-Paul II a accueilli avec enthousiasme la proposition de Kiko, Carmen et Père Mario d’instituer à Rome un Séminaire Diocésain Missionnaire pour la formation des presbytres pour la Nouvelle Évangélisation et a chargé Cardinal Ugo Poletti, Vicaire de Sa Sainteté, de l’ériger.
Dans les années suivantes, beaucoup d’évêques ont suivi l’exemple du Saint Père en instituant beaucoup d’autres séminaires. Depuis lors, 124 séminaires ont été érigés, ayant tous trois caractéristiques fondamentales : ils sont diocésains, missionnaires et internationaux. Dans la formation académique, humaine et spirituelle de ces séminaires est inclue une période d’évangélisation missionnaire. Après l’ordination sacerdotale –après quelques années de travail en paroisse – l’évêque diocésain permet à ces presbytres de partir pour servir les diverses modalités de mission que le Chemin Néocatéchuménal met en œuvre, selon ce qui est établi et approuvé par le Vatican dans les Statuts.
Le Séminaire est érigé par un évêque diocésain et accueille des jeunes qui ont découvert leur vocation grâce à l’Initiation chrétienne mise en œuvre dans le Chemin Néocatéchuménal. Dans le séminaire, un élément spécifique et fondamental du parcours formatif est l’initiation chrétienne en communauté, à travers le Chemin Néocatéchuménal.
Depuis 1990, année des premières ordinations, jusqu’en 2019, le nombre de prêtres ordonnés dans les séminaires Redemptoris Mater est d’environ 2.590. Actuellement, il y a plus de 2.000 jeunes qui sont en train de se former.
Familles en mission
En 1985 Kiko, Carmen et le Père Mario ont présenté un projet à saint Jean-Paul II, accueilli par lui avec un grand enthousiasme, pour ré-évangéliser le nord de l’Europe par l’envoi de familles missionnaires accompagnées d’un prêtre. En 1986, le Pape a envoyé les trois premières familles, une au nord de la Finlande, une autre à Hambourg (Allemagne) et la troisième à Strasbourg (France). En 1987 furent envoyées les trois premières familles aux « Pueblos Jovenes » du Pérou en Amérique Latine.
Le 30 décembre 1988, Jean-Paul II est arrivé en hélicoptère au Centre International du Chemin Néocatéchuménal à Porto San-Giorgio pour envoyer 72 familles partout dans le monde. À cette occasion, en parlant de la famille, pendant l’homélie, le Pape a dit : « La Sainte famille n’est autre chose que ceci : la famille humaine en mission divine. »… « Eglise Sainte de Dieu, tu ne peux pas faire ta mission, tu ne peux accomplir ta mission dans le monde sinon à travers la famille et sa mission »… « Vous devez, par toutes vos prières, par votre témoignage, par votre force, vous devez aider la famille, vous devez la protéger contre toute destruction. » « Famille en mission, Trinité en mission. »
Depuis lors, environ 1800 familles ont été envoyées par les derniers Papes dans les cinq continents pour évangéliser en donnant leur témoignage de vie Chrétienne à l’image de la Sainte Famille de Nazareth, dans différentes formes de mission.
Il s’agit de familles qui, après des années dans ce chemin de formation post-baptismal, plusieurs d’entre elles ayant été reconstruites, sont reconnaissantes de l’œuvre de salut que Dieu a opéré en elles. Ces familles, la plupart avec plusieurs enfants, se proposent de partir en mission en quittant le confort de leur pays d’origine. Elles partent en mission là où les évêques voient le besoin d’un témoignage d’une famille chrétienne ; elles vivent et s’enracinent dans les églises locales et réalisent différentes taches évangélisatrices en participant à l’implantation de nouvelles communautés chrétiennes.
Dans les Statuts du Chemin, il est mentionné que la mise en œuvre du Chemin Néocatéchuménal peut être aidée par des familles en mission qui, à la demande des Évêques, s’établissent dans des zones déchristianisées, ou bien là où s’avère nécessaire une « implantatio ecclesiae » (Statuts, art. 33, 1).
Missio ad gentes
En 2006, Benoit XVI a inauguré cette nouvelle forme d’évangélisation en envoyant les 7 premières missio ad gentes. Chacune d’elles est constituée d’un presbytre, accompagné de 4-5 familles avec leurs enfants. À la demande des évêques, la famille reçoit le mandat d’évangéliser des zones déchristianisées ou païennes, en ayant la mission de montrer une communauté chrétienne dans laquelle ils soient « parfaitement un pour que le monde croie ».
Jean-Paul II, dans le VIe Symposium des Évêques Européens en 1985, a indiqué que pour répondre à la sécularisation de l’Europe il était nécessaire de retourner au « tout premier modèle apostolique ».
Ainsi, ces missio ad gentes, imitant la domus ecclesiae, se réunissent dans des maisons, au milieu des non-baptisés et de ceux qui se sont éloignés de l’église.
Douze années après le premier envoi, il résulte que beaucoup de gens, éloignés de l’église et de païens qui n’étaient jamais entrés dans une église, sont accueillis dans ces communautés chrétiennes et commencent un itinéraire de conversion ou se rapprochent à nouveau de la foi.
Ces communautés – qui ne partent pas d’un espace sacré, mais qui vivent au milieu du monde – constituent une vraie « cour des gentils où les hommes peuvent s’approcher de Dieu sans le connaître », comme l’a précisé Benoît XVI dans le discours à la Curie romaine en 2009.
Les fruits de communion et d’unité qui se donnent à l’intérieur de la famille elle-même, entre parents et enfants, sont un élément extraordinaire de cette expérience.
Le 18 mars 2016, le Pape François a envoyé 270 familles, constituant ainsi 54 nouvelles missio ad gentes dans les cinq continents.
Le pape Benoît XVI, de 2006 à 2012, a envoyé 58 missio ad gentes et le pape François en a envoyé 128.
Le 5 mai 2018, lors de la rencontre internationale qui s’est déroulée à l’occasion du 50e anniversaire de la naissance de la première communauté du Chemin à Rome, célébrée à Tor Vergata, le Pape François a envoyé 34 nouvelles missio ad gentes.
Le nombre de familles du Chemin qui sont en mission pour la nouvelle évangélisation est de 1640, avec 5800 enfants environ, dans 108 pays des 5 continents, en y incluant les plus de 200 missio ad gentes envoyées dans 62 nations.
Communautés en mission
Un autre fruit du Chemin sont les « Communautés en mission ». Lors de la rencontre avec Benoît XVI à la Basilique Saint-Pierre le 10 janvier 2009, à l’occasion du 40e anniversaire de la naissance de la première communauté néocatéchuménale à Rome, le Saint-Père a envoyé les 15 premières communautés dans la banlieue de Rome.
Ce sont des communautés qui ont déjà fini l’itinéraire néocatéchuménal de renouvellement de leur foi. Elles sont disponibles pour laisser le territoire de leur paroisse et aller dans d’autres paroisses de la périphérie, sur invitation des curés, pour animer et soutenir un service d’évangélisation. Il s’agit de zones très dégradées, pleines de violence, de drogue, de familles détruites, d’immigrés qui viennent d’arriver …
Kiko, dans la présentation de cette nouvelle mission aux frères, a fait remarquer que « le Chemin se termine en annonçant l’Évangile partout dans le monde ». « Une des nouveautés les plus grandes est que toute la communauté va en mission. Non seulement quelques frères, mais toute la communauté y va. C’est une grâce énorme et quelque chose de merveilleux que Dieu vous envoie à cette mission. C’est fantastique de pouvoir partir, que le Seigneur vous donne une mission ; de mourir dans la mission, de vieillir dans la mission. »
Précisément, le Pape François, dans son encyclique Evangelii Gaudium parle d’une Eglise « en sortie » et exprime le besoin d’évangéliser les périphéries territoriales et existentielles.
Cette expérience existe aussi dans le diocèse de Madrid, où le Chemin est né et est présent dans 45 paroisses avec beaucoup de communautés. En 2011, l’Archevêque de Madrid d’alors, le cardinal Rouco Varela, a envoyé les 10 premières communautés en mission.
L’actuel Archevêque de la capitale de l’Espagne, le Cardinal Carlos Osoro Sierra, lors d’une rencontre le 22 mars 2015, a envoyé 8 nouvelles communautés. À Madrid, il y a 18 communitates in missionem au total.
Le 5 mai 2018, le Pape François, à l’occasion du 50e anniversaire de la naissance de la première communauté du Chemin à Rome, lors d’une grande rencontre à Tor Vergata, a aussi envoyé 25 communautés en mission dans différentes paroisses de Rome pour soutenir et fortifier la vie chrétienne des communautés paroissiales les plus défavorisées.
Jésus a dit : « ALLEZ ! ». Les scénarios et le défis toujours nouveaux de la mission évangélisatrice de l’Eglise sont présents ici, aujourd’hui. Nous sommes tous appelés à cette nouvelle « sortie » missionnaire. Chaque chrétien, chaque communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur lui demande, mais nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de son propre confort et avoir l’audace d’aller à toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile.
Étapes du Chemin
Nouvelle esthétique
Iconographie et vitraux
Les peintures dans le Chemin Néocatéchuménal
Kiko Argüello a étudié les beaux-arts à l’Académie San Fernando de Madrid. En 1959 il a reçu le Prix National extraordinaire de Peinture. En 1960, ensemble avec le sculpteur Coomontes et le créateur de vitraux Muñoz de Pablos, il a fondé le groupe de recherche et de développement de l’Art Sacré « Gremio 62 ». Ils ont réalisé des expositions à Madrid (Bibliothèque Nationale) et ont représenté l’Espagne, sur nomination du Ministères des relations culturelles, à l’Exposition Universelle d’Art Sacré à Royan (France) en 1960. En Hollande, ils ont exposé certaines de ses œuvres (Galerie « Nouvelles images »).
Couronne mystérique
Dostoïevski a écrit : « Seule une nouvelle esthétique sauvera l’Eglise ». Kiko a souvent répété : « Seule une nouvelle esthétique sauvera l’Église. Les images de cette « couronne mystérique » sont destinées à toucher les profondeurs de l’esprit des fidèles qui la contemplent. Ils sont destinés à aider l’homme à s’élever vers Dieu. Ces peintures agissent dans l’âme du chrétien comme la Transfiguration sur les apôtres : ils ont perçu le rayonnement de la lumière divine sur le mont Thabor et ils entendent la parole de Dieu. Ces images, surtout dans la liturgie, ont un impact immédiat, même émotif : elles veulent aider les fidèles à être transformés spirituellement. Saint-Jean Damascène, qui a défendu les icônes contre la furie iconoclaste et que le pape Léon XIII l’a proclamé Docteur de l’Église, a dit : « J’ai vu l’image humaine de Dieu et mon âme a été sauvée ».
Que la Sainte Face du Christ vous aide à être témoins de son amour.
Kiko Argüello.
Architecture
L’architecture dans le Chemin Néocatéchuménal
Tout au long de l’histoire, l’Église a toujours perçu ce lien entre la beauté et l’évangélisation et l’Église a été le plus grand protecteur de la beauté. Tout reflète la beauté du Christ et la beauté de la communion fraternelle. L’évangélisation des peuples slaves s’est faite en grande partie grâce à la beauté de la liturgie, des icônes et des chants. Ce n’est que depuis quelques années, même au sein de l’Église, qu’une vision « fonctionnelle » semble prévaloir, qui réduit les lieux où la communauté vit et se réunit dans de simples salles de réunion.
Cependant, précisément aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire et urgent que les structures de l’Église soient renouvelées. La réponse au « village global », à la grande ville, à la monoculture, est une paroisse qui devient un « village céleste » : un modèle social plus humain, capable d’ouvrir des espaces à la nouvelle civilisation de l’amour, une assemblée eucharistique qui favorise la participation active des fidèles, une réalité de « communauté de communautés » avec un catéchuménium composé de belles salles liturgiques pour les célébrations en petites communautés.
Sur les cinq continents, on peut trouver des œuvres conçues par Kiko dans le cadre de la nouvelle esthétique : les séminaires Redemptoris Mater, de nouvelles paroisses, des catéchuméniums, des salles pour les célébrations de la communauté, etc.
Sculpture
La sculpture dans le Chemin Néocatéchuménal
La beauté, comme vous le savez, est une transcendance de l’être, avec le bien et la vérité… La beauté produit du plaisir en nous, nous donne une émotion. C’est ainsi que Dieu, d’une certaine manière, a créé la nature. Celui qui a créé la nature, l’a rendue belle pour nous donner du plaisir.
Le plaisir est lié à l’amour. Et il est intéressant que, en tant que peintre, j’ai étudié les lois de l’harmonie, que tout dans la nature est en relation et en fonction de la beauté. Tout n’est pas beauté, dans un certain sens, mais les lois de l’harmonie sont dans un rapport de matière, de forme… C’est curieux, la science qui étudie les relations, c’est les mathématiques; c’est pourquoi dans l’harmonie il y a toute une série d’équations qui sont de type mathématique. Déjà, dans l’art, Platon parlait de la géométrie de la création et des mathématiques. Dans l’art, que ce soit en peinture, en sculpture, en musique ou en poésie, tout est en relation, des relations qui sont harmonieuses.
Cette relation mathématique qui existe dans l’harmonie, existe aussi dans le temps, existe dans la musique. La musique est très importante parce qu’elle nous enseigne la beauté dans le temps. Chaque note valorise la suivante dans le temps; dans la peinture, chaque matériau, chaque surface, chaque matière, chaque dessin, valorise l’autre. Par exemple, la quatrième symphonie de Beethoven, commence par une dissonance. C’est formidable. Au fil du temps, pour valoriser le temps… Ne parlons pas de la poésie, des mots, ou encore de la sculpture. Par exemple, Henry Moore, un sculpteur anglais, a étudié des os humains, a vu que les os de l’homme… La cavité fémorale est parfaite. Cette cavité est parfaite pour une fonction articulaire et en même temps, il est esthétique, au maximum. Tracez une courbe esthétique, belle, c’est très difficile. La courbe du cou d’un phoque est merveilleuse… Ce n’est pas n’importe quelle courbe qui est esthétique. Moore prend ces cavités, les étudie et en fait une sculpture de courbes, parce que, à une courbe d’un certain type correspond une autre protubérance d’un autre type, pour la rendre esthétique, car tout est lié.
Disons donc que dans l’esthétique il y a un secret profond, qui est l’amour.
Kiko a conçu de nombreux objets pour la liturgie : calices, patènes, encensoirs, couvertures pour la Bible, ornements…, ainsi que de nombreuses sculptures : Sermon sur la montagne, Saint Jean-Paul II, Jésus Christ crucifié, faons, etc.
Livres
Notes biographiques – Carmen Hernández
AcheterDans cette note biographique, vous trouverez une femme extraordinaire, très importante pour l’Eglise, amoureuse du Christ, de l’Ecriture et de l’Eucharistie. Elle était consciente que la mission que Dieu lui avait confiée était de me soutenir, de me défendre et de m’encourager, pour le bien du Chemin Néocatéchuménal. Je rends grâce à Dieu pour Carmen qui m’a toujours dit la vérité, constamment. C’était une femme profonde, authentique et libre dans sa relation avec tous. Nous croyons que Carmen est avec le Seigneur, déjà dans la fête. Ces notes biographiques ne sont pas seulement pour les frères du Chemin, mais pour toute l’Eglise, pour faire connaître une femme exceptionnelle, qui a vécu sa foi à un grade héroïque. Carmen Hernández! (Kiko Argüello).
La prenière biographie officielle de Carmen Hernández a été publiée. Le cinquième anniversaire de la mort de Carmen Hernández, le 19 juillet 2021, coïncide avec la publication de sa première biographie officielle dont l’auteur est le professeur et docteur en philosophie Aquilino Cayuela. Elle est éditée par la « Bibliothèque des Auteurs Chrétiens » (BAC).
Le Kérygme. Dans les baraques avec les pauvres
Acheter« J’ai voulu écrire ce petit livre suggéré par le Cardinal Cañizares, pour qui, il a parut important que l’on dise quelques mots sur ce que le Seigneur a fait avec nous dans les baraques, avec les pauvres ; mais aussi que l’on publie un Kérygme qui puisse aider, surtout concernant le contenu et l’anthropologie, du Synode sur la Nouvelle Évangélisation. » Kiko Argüello.
Le cardinal Cañizares : « Ce petit livre [est] un véritable cadeau de Dieu, qui nous encourage et nous conforte dans la foi, il dissipe les craintes et les peurs et nous remplit de courage afin de suivre son annonce —kérygme— et aller là où sont les hommes, pour être face à eux, des témoins vaillants et annonciateurs convaincus de l’Évangile. » (Introduction)
Le cardinal Schönborn : « Dans cette catéchèse est condensée, de façon impressionnante, toute l’annonce de l’Evangile ».
Annotations 1988-2014
Acheter« Depuis près de 30 ans, j’écris dans des cahiers, de manière épisodique, irrégulière et sans intention particulière, des pensées, des réflexions, des maximes, des souvenirs, des considérations, des notes, des soliloques, des prières qui sont nés en moi pendant la mission d’évangélisation et de catéchèse à laquelle le Seigneur m’a appelé dans l’Église, avec Carmen Hernández et le père Mario Pezzi… Si ces annotations peuvent aider quelqu’un, béni soit Dieu. » (Introduction)
« Le livre se compose de petits fragments littéraires qui peuvent être lus indépendamment les uns des autres. Ce sont des réflexions inspirées par un événement, une convivence ou une rencontre ; ce sont des appels spirituels d’annonce ou de plaintes ; des propositions ou des appels à l’espoir où le lecteur se sent impliqué ; ce sont parfois des confidences audacieuses qui surgissent de l’âme de l’auteur ; d’autres passages prennent la forme d’hymnes ou de psaumes, de supplications ardentes ou de vibrantes actions de grâces adressées à Dieu. Avec les données que renferment ces petits textes, on peut, d’une certaine façon, suivre le fil historique de 1988 à 2014. L’unité est donnée par le cheminement dans la foi de l’auteur et du Chemin néocatéchuménal plus que par un développement thématique ; dispersés çà et là, émergent beaucoup de contenus du charisme spécifique. C’est une histoire pleine de joies et de souffrances ; elle reflète la lutte de l’auteur pour poursuivre fidèlement la mission reçue de Dieu. » († Mgr Ricardo Blázquez Pérez, cardinal archevêque de Valladolid).
Diarios 1979-1981
Acheter« Il pleut, mais le jour se lève sereinement. Mon Dieu, je suis surprise. Je te remercie. La souffrance a mis mon cœur en pitié. Merci, Jésus. La paix, la joie… » Carmen Hernández, Valle de los Caídos – Madrid, 27 janvier 1979.
« Cinquante ans sans s’arrêter un seul instant: voyages, scrutins, visites à tant de communautés à Madrid, Zamora, Barcelone, Paris, Rome, Florence, Ivrea… Écouter et écouter chaque frère sur sa vie, ses souffrances et son histoire, l’éclairer à la lumière de la foi, de la croix glorieuse de Notre Seigneur Jésus. Je pense que vous avez le droit de connaître le cœur de Carmen, son immense amour envers Jésus-Christ. Elle disait constamment : « Mon Jésus, je t’aime, je t’aime. Viens, viens, aide-moi ». (Kiko Argüello).
Le Chemin Néocatéchuménal
Discours des Papes : saint Paul VI, saint Jean-Paul II, Benoît XVI et François
Les premiers apôtres, en petites équipes d’évangélisation, faisaient le tour des synagogues pour annoncer la Bonne Nouvelle : Dieu a ressuscité son serviteur Jésus, que nous avons renié, en demandant la grâce d’un meurtrier ; lui qui est mort sans opposer de résistance, sans résister au mal, aimant ses ennemis, les excusant (« pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ») ; lui qui a offert le mal qu’ils lui ont infligé – la torture et la croix – comme preuve que son amour était plus grand que la mort, sans jamais cessé de les aimer, même s’ils lui ôtaient la vie : Dieu l’a ressuscité des morts et aujourd’hui il est vivant, pour pardonner celui-ci ainsi que tout autre crime.
« Notre temps a besoin d’entreprendre à nouveau la construction de l’Église, quasiment, psychologiquement et pastoralement, comme si elle recommençait, pour ainsi dire, à zéro, à se régénérer. » (Paul VI, discours prononcé au cours de l’audience du mercredi 4 août 1976)
Chants du Chemin Néocatéchuménal
Révisé par le Centre Diocésain Néocatéchuménal de Rome et de Madrid. Le livre de chants est publié en différentes couleurs pour différencier les étapes progressives du Chemin. Les chantres doivent choisir les chants en fonction de l’étape du Chemin dans laquelle se trouve leur Communauté et attendre que les catéchistes transmettent les chants dans les différentes Convivences et Étapes du Chemin. De cette façon, les frères peuvent comprendre le sens de chaque chant.
Orchestre
L’Orchestre Symphonique du Chemin Néocatéchuménal a été fondé comme un service du Chemin Néocatéchuménal à l’évangélisation par la musique.